Yasmine Hatimi est une photographe marocaine qui vit et travaille à Casablanca. Après neuf ans
passés à l’étranger pour étudier la direction de photo dans le cinéma et la photographie, elle
revient au Maroc avec l’intention de redécouvrir son pays à travers son travail.
Yasmine Hatimi s’intéresse au souvenir, à la nostalgie, le passé et l’oubli. Ses réalisations sont le
résultat d’une relation qu’elle noue avec l’espace dans lequel elle se trouve et évolue. Éternelle
rêveuse, son œuvre se situe entre mélancolie et poésie, et cherche à transmettre une
atmosphère inspirée de son univers intérieur.
Actuellement elle explore la masculinité, sujet qu’elle aborde en plusieurs chapitres; “Les
nouveaux romantiques “, “La chasse aux papillons“ qu’elle réalise en résidence au Jardin Rouge
à la fondation Montresso et “father & son “.
Yasmine Hatimi fait partie du collectif Koz fondé par quatre artistes visuels marocains travaillant
sur des projets à long terme et partageant une passion pour la narration. Son travail a été
exposé par des institutions et dans des manifestations culturelles telles que Photo España, le
Festival photo Saint Germain, l’Alliance Francaise de Safi, Les rencontres d’Arles et le Musée
Mohamed VI de Rabat.
Ma démarche artistique consiste à explorer de manière poétique et onirique certaines thématiques.
Actuellement je travaille sur la masculinité. J’essaye de dévoiler une certaine vulnérabilité et fragilité qui sont des aspects souvent réprimés dans cette société patriarcale.
J’associe souvent mon travail à un Jardin secret. Un lieu sans jugement, un espace ou je peux isoler pour mieux observer.
Je pense souvent à cette phrase d’Alessandra Sanguinetti, »photography is pretty wonderful because it gives you an excuse to look at somebody for a very long time.
Je me rends compte que quand je me balade au Maroc, je rencontre beaucoup de groupes de jeunes garçons, ou d’hommes assis dans des cafés, L’idée de faire du portrait, me permet de rendre l’individualité de chacun et d’observer de plus près .
Un homme….aujourd’hui pour moi, c’est une construction sociale…
Je m’intéresse à la question du genre pour plusieurs raisons, j’avais envie de briser certains stéréotypes, d’explorer des aspects réprimés du genre Masculin,de déconstruire…
Oui parce que je pense que l’art à beaucoup d’influence, en tout cas, il y en a eu sur moi. C’est un outil très puissant, d’ailleurs il est tellement puissant que dans certaines sociétés l’art et la culture sont craints et sont censurés….
Oui, quand je pense au cinéma de Ken Loach…je pense qu’il existe un art engagé.
C’est trop difficile..j’ai jamais réussi à définir l’art, la première chose qui me vient c’est un ressenti, un coup de poing dans le ventre.
Les hommes du futur sont des hommes déconstruits !
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